dimanche, août 4

L’Allemagne retire Huawei et ZTE de son réseau sans fil 5G

L’Allemagne a conclu un accord pour réduire le rôle de Huawei dans le réseau sans fil 5G, selon l’agence de presse, Reuters.

Le gouvernement allemand et les opérateurs de téléphonie mobile se sont mis d’accord sur le principe de réduire l’utilisation des composants des groupes technologiques chinois dans le réseau sans fil 5G du pays, a indiqué un groupe de médias allemands.

Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica Deutschland ont convenu avec des représentants du gouvernement allemand que le réseau central des centres de données 5G du pays devrait être exempt de technologies fabriquées par des entreprises telles que Huawei et ZTE en 2026, a déclaré le journal Sueddeutsche Zeitung ainsi que les radiodiffuseurs NDR et WDR dans un rapport conjoint.

« Nous sommes parvenus à un accord clair et strict avec les entreprises de télécommunications », a déclaré la ministre Nancy Faeser lros d’un point presse à Berlin, saluant l’accord qui constitue selon lui une sauvegarde cruciale de la sécurité numérique dans la plus grande économie d’Europe.

L’accord avec des opérateurs allemands Deutsche vise à protéger les infrastructures critiques de l’Allemagne contre la Chine, dont l’influence est considérée comme un risque potentiel pour la sécurité.

Nancy Faeser a déclaré que Berlin avait informé Pékin de l’accord et qu’elle ne s’attendait pas à des représailles concernant les restrictions prévues à l’égard de la technologie chinoise.

L’élimination progressive prévue, rapportée par Reuters, commence par le retrait de la technologie fabriquée en Chine du réseau central des centres de données 5G du pays en 2026. Ensuite, les fabricants chinois de pièces telles que les antennes, les lignes de transmission et les tours seront éliminés d’ici 2029.

L’Allemagne n’a pas tout de suite suivi les mesures de sécurité misent en place par l’Union européenne, visant à supprimer le géant chinois des télécommunications, Huawei de ses réseaux 5G. Huawei a rejeté ce qu’il a appelé la « politisation » de la cybersécurité dans le pays.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *