lundi, janvier 6

Le constructeur chinois de voitures électriques BYD dégage un bénéfice en hausse de 24,4% au premier semestre

Ces dernières années, les marques chinoises se renforcent sur les marchés étrangers, et de nombreux pays occidentaux s’inquiètent désormais de voir leurs marchés inondés de véhicules à bas prix.

Le premier fabricant mondial sur le créneau de l’électrique est boosté par la forte demande en véhicules propres en Chine. BYD, le géant chinois des véhicules à « nouvelle énergie » – électriques et hybrides rechargeables -, rival de Tesla, vient de publier des résultats en hausse au premier trimestre. Son chiffre d’affaires a grimpé de 15,7%, à 301,1 milliards de yuans (37,9 milliards d’euros). Son bénéfice de 13,63 milliards de yuans (1,71 milliard d’euros), a progressé de 24,4% sur un an.

Malgré une guerre des prix en Chine, les ventes de ses modèles de véhicules électriques lui assurent une belle croissance. Les revenus de l’automobile, sa principale activité, ont augmenté de 9,3% par rapport à l’an dernier, tandis que ceux liés à la fabrication de composants de téléphones et à l’assemblage d’autres produits – batteries… – ont bondi de 42%.

Mais BYD, qui avait réussi à détrôner Tesla au dernier trimestre 2023, n’a pas réussi à battre son adversaire américain. Au deuxième trimestre, le Chinois a livré 426.039 véhicules électriques (+21 %), soit 20.000 de moins que Tesla en (443.956).

Confronté à la saturation des ventes sur son marché intérieur, BYD accélère son internationalisation en Europe où il construit une usine en Hongrie ainsi qu’en Turquie où les accords douaniers avec l’Europe lui permettront d’échapper aux surtaxes européennes. Spécialisé à l’origine dans la conception et la fabrication de batteries, BYD fournit de nombreux constructeurs étrangers (Tesla, BMW, Mercedes, Audi, Toyota, Ford…).

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