Le gouvernement a réfuté les accusations des Etats-Unis, selon lesquelles les résultats de la coopération sino-africaine ont été exagérés. Il a assuré que les investissements et ressources sont engagés dans les domaines dont les pays africains ont le plus besoin.
Geng Shuang, le porte-parole du ministère des affaires étrangères, a tenu ces propos en réponse à une question portant sur l’accusation de Tibor Nagy, secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis pour les Affaires africaines, contre la politique de la Chine en Afrique.
Selon Tibor Nagy, « les prêts de la Chine ont augmenté les charges de la dette des pays africains et les Chinois font concurrence avec les populations locales dans le commerce et l’emploi« , cite l’agence de presse Xinhua.
« L’amitié sino-africaine a été éprouvée dans le temps et le changement de la situation internationale, et ne peut être ébranlée« , a déclaré le porte-parole.
« Nous avons remarqué les propos irresponsables de ce responsable américain durant ses visites en Afrique », a indiqué Geng Shuang, ajoutant que ces remarques étaient sans fondement, pleines de lacunes et ne seraient pas acceptées par les pays africains.
Il a rappelé que « la Chine avait toujours respecté les principes de sincérité, de résultats concrets, d’affinité et de bonne foi, et défendait la justice tout en cherchant des bénéfices partagés dans la coopération Chine-Afrique« .
Geng Shuang a précisé que « la Chine respecte toujours leur volonté, met en avant les bénéfices économiques et sociaux du projet, et a apporté d’importantes contributions au développement durable et indépendant de l’Afrique ».
« Le peuple africain a le droit à la parole sur les projets de coopération Chine-Afrique et, de fait, les dirigeants et les peuples africains ont réfuté l’idée selon laquelle la Chine crée un piège par la dette en Afrique« , a écrit l’agence de presse Xinhua.
« Nous demandons aux hauts responsables américains d’écouter le peuple africain sur le sol africain, et d’apporter plus de contributions à l’Afrique« , a-t-il conclu.