vendredi, août 30

Arts

Cang Jie, fondateur de la calligraphie chinoise
Arts, CULTURE, Histoire

Cang Jie, fondateur de la calligraphie chinoise

Cang Jie ou Ts’ang-chieh (caractère traditionnel : 倉頡 – caractère simplifié : 仓颉), dit « le voyant » aurait inventé l’écriture chinoise en observant les traces et les formes des animaux. Il aurait dessiné les « premiers caractères » après s‘être inspiré en premier lieu des formes élémentaires. Il nomma wen, les caractères simples. « Il associa plus tard les éléments formels à certains sons et appela "zi" les signes composés issus de ces combinaisons. Plus tard encore, on appela "shu" (écriture) les signes en question, notamment lorsqu’ils étaient tracé sur soie ou sur lamelles de bambou » a expliqué Claude Mediavilla dans « L’ABCdaire de la Calligraphie chinoise ». Ministre de l’empereur Jaune, Qin Shi Huangdi, Cang Jie est décrit par Wang Chong avec deux paires d’yeux lui permettant de v...
La calligraphie chinoise, un art à part entière
Arts, CULTURE, Histoire

La calligraphie chinoise, un art à part entière

Du concept taoïste Bagua à l’unification de l’écriture chinoise, la calligraphie chinoise est parvenue à évoluer au cours des siècles. Passant de l'état de trigramme à sinogramme, puis de caractères traditionnels à simplifiés, la calligraphie chinoise s'est transformée avec sa société. La calligraphie typiquement chinoise chinoise est appelée shu fa (书法 ), ce qui signifie l'« art de tracer » ou l'« art de tracer des traits » : littéralement, shu 书 signifie écrire et fa 法, méthode. Calligraphier possède une dimension artistique et spirituelle, car le but du calligraphe est de former le caractère le plus parfait possible. La calligraphie est un art à part entière, qui demande beaucoup de discipline. Elle s’apparente également à un mode de développement personnel tant sur le plan phys...
Populariser l’architecture traditionnelle
Arts, CULTURE

Populariser l’architecture traditionnelle

Dans une interview accordée à Chine-Magazine.Com, l'universitaire et architecte Zhang Chunyan explique pourquoi il a souhaité rééditer le fameux dictionnaire écrit à la main en chinois de Chen Mingda. Rédigé au XXème siècle, par Chen Mingda (1914-1997), ce manuscrit est le travail de Wang Qiheng (Professeur de Zhang Chunyan), ancien étudiant de Chen Mingda, de Ding Yao et d’étudiants, qui a permit la publication de cet ouvrage. Pouvez-vous en quelques mots vous présenter ? Je suis architecte, diplômé de l’Université de Tianjin (Chine), en 2000. J’enseigne à l’école d’architecture de l’Université de Tianjin. Docteur de l’EHESS, sous la direction d’Augustin Berque (2004-2010), j’ai également était enseignant vacataire à l’ENSAPLV entre 2006 et 2009. Quel est l’objectif de ce livre ? ...