mardi, juillet 16

De nombreux dirigeants arabes en Chine

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et les dirigeants des Emirats arabes unis, de Bahreïn et de Tunisie se rendront en Chine cette semaine.

Du 28 mai au 2 juin, les dirigeants « effectueront des visites d’Etat en Chine et assisteront à la cérémonie d’ouverture de la 10e conférence ministérielle du Forum de coopération Chine-Etats arabes ».

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et les dirigeants des Émirats arabes unis, de Bahreïn et de Tunisie se rendront en Chine cette semaine, a annoncé le 27 mai le ministère chinois des Affaires étrangères à Pékin.

Du 28 mai au 2 juin, les dirigeants « effectueront des visites d’Etat en Chine et assisteront à la cérémonie d’ouverture de la 10e conférence ministérielle du Forum de coopération Chine-Etats arabes », a déclaré une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.

La délégation comprendra le roi de Bahreïn Hamad Ben Issa Al-Khalifa, le président tunisien Kais Saied et le président des Emirats arabes unis cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane. Ces derniers assisteront au forum afin d’approfondir « le consensus entre la Chine et les pays arabes », selon le vice-Premier ministre Deng Li. L’évènement sera présidé par le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi et son homologue mauritanien Mohamed Salem Ould Merzoug.

Le président chinois Xi Jinping participera à ce Forum et y prononcera un discours le 30 mai, a indiqué lors d’une conférence de presse à Pékin, Deng Li. Xi Jinping « s’entretiendra avec les quatre chefs d’État afin d’échanger des points de vue sur les relations bilatérales et les questions régionales et internationales d’intérêt commun », a précisé Deng Li.

Parler d’une seule voix

L’objectif est aussi de « parler d’une seule voix entre la Chine et les pays arabes sur la question palestinienne », selon le vice-Premier ministre.

La Chine soutient depuis des décennies la cause palestinienne. Pékin milite traditionnellement pour une solution basée sur le principe de deux États, alors que le processus de paix israélo-palestinien est au point mort depuis 2014.

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Considérée par les Etats-Unis comme un adversaire, la Chine a renforcé ces dernières années ses relations commerciales et diplomatiques avec le Moyen-Orient, dont une grande partie est traditionnellement sous influence américaine.

Pékin a ainsi supervisé et facilité le rapprochement diplomatique l’an passé entre deux grandes puissances régionales, l’Iran et l’Arabie saoudite.

Lire aussi : Des diplomates saoudiens et iraniens se rencontrent en Chine

De plus, lors d’une tournée au Moyen-Orient en janvier, Wang Yi avait rencontré le président Sissi au Caire et estimé que les relations entre les deux pays avaient atteint leur « meilleur niveau ».

La Chine veut être médiatrice

La Chine cherche désormais à se positionner en tant que médiatrice dans le conflit entre le Hamas et Israël. Le président chinois Xi Jinping a d’ailleurs appelé à une « conférence internationale de paix » pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

En novembre, Pékin a accueilli une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, de l’Indonésie, de l’Egypte, de l’Arabie saoudite et de la Jordanie pour des pourparlers ayant pour objectif une « désescalade » du conflit israélo-palestinien actuel.

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