La session de l’Assemblée nationale populaire de Chine a ouvert ses portes ce 5 mars en mettant l’opposition politique à Hong Kong à l’ordre du jour, l’arrestation de dizaines de militants pro-démocratie à Hong Kong.
La Chine a fait preuve d’une intransigeance radicale vis-à-vis de la dissidence à Hong Kong, après d’importantes et souvent violentes manifestations en faveur de la démocratie qui ont secoué Hong Kong en 2019.
Alors que des milliers de délégués se réunissaient pour l’Assemblée populaire nationale (APN) d’une semaine à Beijing, l’agence de presse Xinhua a déclaré le 4 mars que les participants réfléchiraient à un projet de mesure sur « l’amélioration du système électoral » de Hong Kong.
Hong Kong a fait les gros titres des médias lors de la session de l’APN de 2020, lorsque les délégués ont approuvé une loi de sécurité nationale sévère conçue pour freiner la dissidence à Hong Kong.
Les médias chinois ont d’ailleurs publié des éditoriaux ces dernières semaines attestant que les « échappatoires électorales » seraient comblées, tandis que les officiels ont déclaré que seuls les « patriotes fidèles » – ceux fidèles au Parti communiste au pouvoir – devraient être impliqués dans le gouvernement de Hong Kong.
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Des dizaines de dissidents de Hong Kong ont été emprisonnés pour subversion dans le cadre de l’application la plus large à ce jour de la législation sur la sécurité nationale promulguée par la Chine l’an dernier.
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