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À Hong Kong, l’hymne est souvent joué lors des évènements sportifs internationaux. D’ailleurs, le 18 septembre 2019, « Glory to Hong Kong » avait été joué au cours d’une manifestation.
Utilisé à plusieurs reprises à la place de l’hymne national chinois, ce chant, qui retentit lors des immenses manifestations en faveur de la démocratie, pourrait être banni par le gouvernement.
L’exécutif de Hong Kong a indiqué avoir demandé à un tribunal d’interdire le chant pro-démocratie qui a vu le jour lors des immenses manifestations de 2019 dans la ville-territoire.
Si la justice donne raison aux autorités de Hong Kong, « Glory to Hong Kong » deviendrait la première chanson à être légalement interdite depuis la rétrocession de cette ex-colonie britannique à la Chine en 1997.
Ce chant, écrit par un auteur anonyme, avait retenti pour la première fois à Hong Kong en août 2019, et était devenu l’hymne des immenses manifestations, en faveur de la démocratie.
L’exécutif de Hong Kong a expliqué avoir décidé de recourir à la justice après que ce chant a été diffusé à plusieurs reprises à la place de l’hymne national chinois lors d’événements sportifs à l’étranger. Depuis novembre 2022, Glory to Hong Kong a retenti à plusieurs reprises lors d’événements sportifs internationaux, suscitant l’exaspération des autorités.
Officiellement, Hong Kong n’a pas d’hymne national, utilisant traditionnellement donc celui de la Chine, la Marche des volontaires. Tout outrage à l’hymne national est passible de peines allant de trois à deux ans de détention.
L’interdiction que les autorités de Hong Kong demandent à la justice d’adopter «vise à empêcher quiconque de diffuser ou d’interpréter, etc., la chanson avec l’intention d’inciter d’autres personnes à faire sécession, ou avec une intention séditieuse, ou… avec l’intention d’offenser l’hymne national».
Le gouvernement de Hong Kong cherche à interdire «toute adaptation» de la chanson ou de sa mélodie. Et a demandé au moteur de recherche Google de retirer la chanson de protestation de ses résultats de recherche, mais le géant américain a refusé d’obtempérer.
Il est déjà illégal de chanter « Glory to Hong Kong » ou d’en jouer la mélodie à Hong Kong, en vertu d’une loi drastique sur la sécurité nationale imposée en 2020 par Pékin. Les musiciens qui l’ont interprétée en public ont été poursuivis par les autorités.