jeudi, avril 10

La Chine dénonce les déclarations communes du Japon et de l’UE

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida et ses homologues européens ont convenu de coopérer pour réaliser un Indo-Pacifique «libre et ouvert», un pied de nez à la Chine, accusée de consolider son influence dans la région.

La déclaration conjointe du Japon et de l’UE a exprimé des « préoccupations » sur la situation des îles Diaoyu, de la mer de Chine orientale, de la mer de Chine méridionale et du détroit de Taiwan, ainsi que les soi-disant questions des droits de l’homme à Hong Kong et au Xinjiang.

Suite à cette prise de position commune, « la Chine a exprimé sa ferme opposition aux récentes remarques diffamantes et à l’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine de la part du Japon et de l’Union européenne (UE), les exhortant à abandonner la mentalité du jeu à somme nulle ».

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Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a indiqué lors d’un point de presse que « le Japon et l’UE ont exagéré les questions liées à la Chine, ont proféré des remarques diffamatoires contre la Chine, sont intervenus dans les affaires intérieures de la Chine et ont été à l’origine d’une confrontation régionale ».

« La Chine est fermement opposée à une telle pratique, et a présenté des observations sévères aux parties concernées », selon ce dernier.

Le porte-parole de la diplomatie chinoise a indiqué que « l’île Diaoyu et ses îles affiliées ont toujours été une partie inhérente du territoire chinois. Peu importe ce qui est dit ou fait, le fait que les îles appartiennent à la Chine ne pourra jamais être modifié ».

Concernant les questions maritimes, Zhao Lijian a déclaré que la Chine sauvegarderait fermement sa souveraineté territoriale et ses droits et intérêts maritimes, et en même temps était prête à régler les différends avec les pays concernés par le biais de consultations.

Quant aux questions liées à Taiwan, à Hong Kong et au Xinjiang, le porte-parole a souligné qu’elles relevaient toutes des affaires intérieures de la Chine, ce qui ne tolérait aucune ingérence de forces extérieures.

« La soi-disant théorie de la menace chinoise a fait faillite face aux faits« , a souligné Zhao Lijian, qui a exhorté le Japon et l’UE à abandonner la recherche de la confrontation idéologique et la mentalité de jeu à somme nulle, à pratiquer un véritable multilatéralisme et à injecter plus d’énergie positive dans le monde.

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