
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a évoqué la proposition de la Chine lors de sa rencontre avec les vice-ministres des Affaires étrangères russe et iranien.
La Chine a présenté le 14 mars une proposition en cinq points sur le dossier nucléaire iranien, lors d’une réunion à Pékin réunissant des responsables chinois, iraniens et russes.
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a détaillé cette proposition lors de sa rencontre avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Ryabkov, et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri Kani, selon un communiqué publié par le gouvernement chinois.
Première proposition : mettre l’accent sur le «règlement pacifique des différends par des moyens politiques et diplomatiques», en s’opposant fermement à l’utilisation de la force et des sanctions.
«Toutes les parties devraient défendre le concept de sécurité commune, globale, coopérative et durable, et créer activement les conditions nécessaires pour reprendre le dialogue et les négociations», a indiqué le communiqué.
Deuxième proposition : mette l’accent sur l’«utilisation pacifique» de l’énergie nucléaire, soulignant que Téhéran «devrait continuer de respecter son engagement à ne pas développer d’armes nucléaires».
«Toutes les parties devraient respecter pleinement le droit de l’Iran à utiliser pacifiquement l’énergie nucléaire en tant que partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires», a précisé le communiqué.
Troisième proposition : souligner l’importance de parvenir à un accord sur la question nucléaire iranienne, précisant que Pékin «espère que toutes les parties se rencontreront à mi-chemin et reprendront rapidement le dialogue et les négociations».
La Chine a également souligné que Washington devrait faire preuve de sincérité politique et se réengager sans délai dans les négociations.
Quatrième proposition : s’opposer à l’intervention du Conseil de sécurité de l’ONU, en précisant que «l’intervention précipitée du Conseil de sécurité ne favoriserait pas la confiance mutuelle ni la résolution des divergences entre les parties.»
Cinquième proposition : évoquer le «principe de l’égalité progressive et de la recherche du consensus par la concertation», précisant que «seul le respect de l’esprit de respect mutuel permettra de trouver le plus grand dénominateur commun».