Le chef de la diplomatie française avait déclaré que l’État n’allait pas «pas rester inactifs» au sujet de la loi sécurité nationale promulguée par la Chine pour Hong Kong.
La Chine a adressé, le 9 juillet, une mise en garde à la France au lendemain d’une intervention du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a annoncé «des mesures» en réaction à la politique de Pékin envers Hong Kong.
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«Les affaires de Hong Kong relèvent des affaires intérieures de la Chine et aucun pays n’a le droit de s’en mêler», a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian.
La Chine a adopté le 30 juin une loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, destiné à sanctionner la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères.
Devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat, le 8 juillet, Jean-Yves Le Drian a déclaré que la France n’allait pas rester inactive sur la question hongkongaise. «Nous envisageons des mesures que je serai amené à diffuser le moment venu», a-t-il ajouté, soulignant vouloir le faire en «coordination» avec d’autres pays européens.
«Il y a vraiment une rupture par rapport à la loi fondamentale de 1997, par rapport au principe « un pays, deux systèmes » (…) donc on ne va pas rester comme cela», a insisté le ministre.
En réponse à ces propos, Zhao Lijian a dit espérer que «certains pays» feront preuve « de prudence en paroles comme en actions » et « agiraient de façon plus positive pour la stabilité de Hong Kong ».
De son côté, l’Union européenne est restée très mesurée sur ce dossier, à la différence des États-Unis et du Royaume-Uni. Elle a appelé la Chine «à éviter toute action qui saperait l’autonomie de Hong Kong» mais n’a fait état d’aucune mesure de riposte.
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