L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a demandé à la Chine de partager les données du COVID-19 et d’y donner accès afin de comprendre les origines du virus. La Chine a affirmé avoir partagé des informations sur le Covid-19 «sans aucune restriction».
Lors d’un point presse régulier, l’Agence France Presse a demandé une réaction du gouvernement chinois à la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, concernant la demande de l’OMS.
«Depuis l’apparition du COVID-19 il y a cinq ans, la Chine a partagé le plus tôt possible avec l’OMS et la communauté internationale des informations sur l’apparition du virus et sur la séquence de son génome. Elle a également partagé sans réserve avec d’autres pays son expérience clinique et en matière de contrôle, contribuant ainsi grandement à l’effort mondial de lutte contre le COVID-19», a déclaré cette dernière.
Concernant, la recherche des origines du COVID-19, «la Chine suit l’esprit de la science, de l’ouverture et de la transparence, soutient activement et participe à la recherche mondiale des origines fondée sur la science, tout en s’opposant fermement à toute forme de manipulation politique».
«La Chine est le seul pays à avoir invité plus d’une fois des groupes d’experts de l’OMS à venir sur son territoire pour mener des études conjointes sur les origines. La Chine est également le seul pays à avoir organisé plusieurs événements pour permettre à ses experts de partager avec l’OMS les progrès réalisés en matière de recherche des origines», a souligné cette dernière.
Concernant la recherche des origines du COVID-19, «la Chine a partagé plus de données et de résultats de recherche et a contribué davantage à l’étude mondiale des origines du COVID-19 que n’importe quel autre pays», a assuré Mao Ning.
«Les experts de l’OMS ont déclaré à plusieurs reprises que la partie chinoise leur avait accordé un accès total à tous les sites, au personnel et au matériel qu’ils avaient demandés lors de la réalisation de l’étude en Chine, et que le niveau d’ouverture et de transparence de la Chine est ce à quoi ils ne s’attendaient pas», a ajouté la porte-parole.
La communauté scientifique internationale fournit aujourd’hui de plus en plus d’indices permettant d’identifier les origines possibles du COVID-19 dans différentes parties du monde, et une perspective globale est nécessaire pour mener à bien le travail de recherche des origines dans plusieurs pays et régions.
«La Chine est prête à collaborer avec toutes les parties pour continuer à faire progresser l’étude scientifique mondiale sur la recherche des origines et à contribuer activement à une meilleure protection contre les maladies infectieuses à l’avenir», a conclu le sujet Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.