mardi, septembre 10

La compétition inaugurale de Shaolin Wing Chun du sud se termine en Chine

Un reportage de Huanqiu.com – Le temple Shaolin du sud à Fuqing, une ville ancrée dans les annales de l’histoire martiale chinoise, a récemment clôturé la première compétition mondiale de Wing Chun Shaolin du sud.

L’événement était plus qu’un tournoi d’arts martiaux ; c’était une célébration vibrante de l’héritage chinois et de la culture Shaolin, attirant des pratiquants et des enthousiastes du monde entier pour concourir et se connecter à travers l’art ancien du Wing Chun.

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La compétition, qui a débuté le 3 avril, a vu près de 1 000 participants se disputer les honneurs dans plusieurs disciplines complexes, notamment Siu Nim Tao (Petite idée), Cham Kiu (Chercher le pont), Biu Tze (Pousser les doigts), Bart Cham Dao (Huit couteaux tranchants), Luk Dim Boon Kwun (Perche à six pointes et demie), Mook Yan Jong (Mannequins en bois), et Chi Sau (Mains collantes). Après trois jours de concours rigoureux, 36 participants sont sortis vainqueurs, ayant fait preuve d’une maîtrise suprême dans leurs catégories respectives.

Organisée en plusieurs phases et sur trois continents – l’Asie, l’Europe et les Amériques – la structure de la compétition, depuis les préliminaires en ligne jusqu’aux confrontations finales, a souligné la résonance mondiale du Wing Chun, un art martial connu pour l’importance qu’il accorde au combat rapproché, aux mouvements rapides des bras et au travail des jambes.

Le tournoi a mis en évidence l’attrait durable et l’importance culturelle du Wing Chun, célébrant son rôle dans la promotion de la camaraderie internationale et du respect mutuel par le biais des prouesses martiales.

Les recherches archéologiques et historiques révèlent que le temple de Shaolin du Sud à Fuqing a été fondé pendant l’ère Zhenguan de la dynastie Tang. Florissant sous les Song et atteignant son apogée sous la dynastie Ming, le temple a un passé chargé d’histoire, imprégné de la confluence du zen, des arts martiaux et des connaissances médicinales.

Au fil des siècles, malgré de nombreux défis, elle a maintenu et renforcé son héritage culturel estimé, influençant d’innombrables générations en Chine et dans le monde entier.

Le Wing Chun, un style particulier de Kung Fu qui a vu le jour dans ce temple historique, remonte à Wu Mei, une personnalité profondément influencée par un maître zen à la fin de la dynastie Ming et au début de la dynastie Qing.

Reconnu en 2014 comme faisant partie du patrimoine culturel immatériel national de la Chine par la ville de Fuzhou, le Wing Chun représente non seulement le riche héritage des arts martiaux chinois, mais constitue également un phénomène mondial avec plus de dix millions de pratiquants.

Cette reconnaissance souligne l’impact profond du temple Shaolin du Sud sur la scène mondiale, symbolisant un héritage d’endurance et d’échanges culturels par le biais des arts martiaux.

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