vendredi, août 30

La Turquie impose des droits de douane supplémentaires aux véhicules chinois

Ankara a imposé le 3 juillet une taxe supplémentaire de 40% sur les véhicules de tourisme hybrides et à carburant importés de la Chine. Par la suite, le gouvernement turc a décrété une exonération pour les constructeurs qui investissent en Turquie leur ouvrant ainsi l’accès au marché européen sans frais.

La Turquie avait précédemment imposé des droits de douane supplémentaires de 40% sur les véhicules électriques chinois.

BYD et cinq autres constructeurs automobiles chinois seraient en train d’étudier l’ouverture d’une usine en Turquie, selon l’agence de presse, Anadolu. Un partenariat a aussi été signé entre le constructeur turc TOGG et le chinois Farasis pour produire des batteries pour voitures électriques en Turquie.

Depuis 2023, les rencontres se sont multipliées entre représentants du gouvernement turc et industriels chinois, a révélé le ministre turcde l’Industrie. D’ailleurs, au début du mois de juin, le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan s’est rendu en Chine pour sceller une nouvelle entente entre la Chine et la Turquie.

La Chine exhorte la Turquie à annuler les droits de douane supplémentaires

L’annonce de ces droits de douane supplémentaires avaient été fait le 8 juin. La Chine a exhorté le 15 juin la Turquie à les annuler immédiatement.

« La Chine est fortement mécontente de l’imposition par la Turquie de droits de douane supplémentaires sur les importations de véhicules de tourisme chinois et s’y oppose fermement », a déclaré un porte-parole du ministère du Commerce.

« La Turquie n’impose des droits de douane supplémentaires que sur les véhicules de tourisme en provenance de Chine, ce qui entraîne un traitement discriminatoire des produits chinois, violant les principes du traitement de la nation la plus favorisée », a indiqué le porte-parole, ajoutant qu’il s’agissait également d’une entorse aux règles établies par l’Organisation mondiale du commerce.

« Les politiques changeantes de la Turquie ne portent pas seulement atteinte aux intérêts des entreprises coopératives et des consommateurs turcs, mais exacerbent également les inquiétudes des entreprises chinoises quant à l’environnement commercial de la Turquie, ce qui mine leur confiance concernant les investissements dans ce pays », a critiqué le porte-parole.

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