Le commerce bilatéral entre le Brésil et la Chine devrait atteindre des niveaux record en 2024, a prédit le 5 août le vice-président brésilien, Geraldo Alckmin.
Le programme de « néo-industrialisation« , la transformation de la matrice énergétique et la construction d’infrastructures dans le pays d’Amérique du Sud offriraient de nouvelles opportunités aux investisseurs chinois, a estimé ce dernier.
« La Chine est le principal partenaire commercial du Brésil », a déclaré prévoit un record des échanges commerciaux avec la Chine en 2024, lors de la clôture du séminaire du Conseil commercial Brésil-Chine, qui visait à célébrer le 50e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays et à explorer la coopération future dans les domaines du commerce, de l’investissement et du développement durable.
D’ailleurs, « au cours des quatre dernières décennies, ces accords commerciaux ont considérablement stimulé le commerce bilatéral, ce qui a permis de multiplier le volume des échanges commerciaux entre le Brésil et la Chine par 750 entre 1979 et 2023 », a indiqué INS Global.
Geraldo Alckmin, qui dirige également le ministère du Développement, de l’Industrie et du Commerce extérieur, a mis l’accent sur les opportunités d’investissement croissantes que le nouvel élan d’industrialisation du Brésil pourrait offrir à la Chine.
Ainsi, le volume des échanges commerciaux entre le Brésil et la Chine a dépassé 157 milliards de dollars, contre 65 milliards de dollars en 2015.
« De nombreuses options s’offrent à nous pour progresser », a-t-il dit, citant le programme de néo-industrialisation, la décarbonisation des sources d’énergie et le Programme d’accélération de la croissance.
Il a conclu en soulignant que le Brésil et la Chine partageaient des valeurs communes, notamment un engagement en faveur du développement, de l’inclusion et de la paix, selon les propos relevés par l’agence de presse, Xinhua.