jeudi, juin 13

Le Musée d’histoire de Hong Kong expose les reliques du Projet chronologique Xia-Shang-Zhou

Situé dans les cours moyen et inférieur du fleuve Jaune, la province du Henan était le centre politique, économique et culturel de la Chine de la période préhistorique aux dynasties Xia, Shang et Zhou, en passant par les dynasties Han et Tang, puis la dynastie des Song du Nord.

Les trois premières dynasties de l’histoire chinoise – les Xia, les Shang et les Zhou – ont établi leurs capitales dans le Henan, laissant derrière elles un riche patrimoine historique et culturel.

L’exposition « La civilisation ancienne des dynasties Xia, Shang et Zhou dans la province du Henan », organisée conjointement par le Musée d’histoire de Hong Kong et le Musée du Henan, présente une sélection d’expositions issues des collections du Musée du Henan, ainsi que d’une douzaine d’autres musées et institutions culturelles de la province, « pour donner au public une compréhension de la civilisation et de l’histoire de la Chine ancienne, depuis les premières dynasties », selon le site du musée hongkongais.

À travers plus de 150 ensembles d’expositions, dont de grands ensembles complets d’objets en bronze, en jade, en poterie, en os et en os d’oracle, l’exposition retrace les vestiges de villes importantes de la province du Henan et présente les paysages politiques, sociaux et culturels, ainsi que les rituels et l’étiquette des trois dynasties.

L’exposition présente également le projet de chronologie Xia-Shang-Zhou dirigé par l’État et le projet sur les origines de la civilisation chinoise afin de sensibiliser le public à ces projets nationaux de recherche historique chinoise et à la civilisation chinoise.

Le projet de chronologie Xia – Shang – Zhou (夏商周断代工程 : Xià Shāng Zhōu Duàndài Gōngchéng) est un projet multidisciplinaire commandé par le gouvernement en 1996 pour déterminer avec précision les localisations géographiques et les périodes des dynasties Xia, Shang et Zhou.

Le directeur de ce projet était Li Xueqin, professeur à l’Université Tsinghua, qui a mené une équipe de près de 200 experts. Ces derniers ont utilisés des techniques spécifiques comme la datation au carbone 14, les méthodes de datation archéologique, l’analyse des textes historique, l’astronomie et d’autres méthodes visant à améliorer la précision temporelle et géographique des résultats.

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