mardi, janvier 7

Le premier ministre chinois Li Qiang arrive en Nouvelle-Zélande

Le premier ministre chinois Li Qiang est arrivé en Nouvelle-Zélande le 13 juin, dans une tournée qui le mènera également en Australie pour développer les relations commerciales dans un contexte sécuritaire tendu dans la région.

Ce voyage de six jours, durant lequel Li Qiang doit rencontrer ses homologues néo-zélandais et australien, intervient après que Pékin a levé la plupart des barrières commerciales aux exportations australiennes, notamment le charbon, le bois, l’orge et le vin.

Cette visite a été annoncé par le Premier ministre chinois néo-zélandais Chris Luxon, dont le gouvernement conservateur s’est rapproché récemment de Canberra et Washington. « J’ai hâte d’accueillir chaleureusement le Premier ministre Li en Nouvelle-Zélande », a indiqué ce dernier en novembre dans un communiqué.

« La visite du Premier ministre est une occasion précieuse d’échanger sur les domaines de coopération entre la Nouvelle-Zélande et la Chine », a souligné Chris Luxon.

Li Qiang sera le premier Premier ministre chinois à se rendre en Nouvelle-Zélande depuis 2017. Il pourrait aussi faire une étape en Australie, selon les médias, ce qui n’a pas été confirmé officiellement par les autorités australiennes.

La visite de Li Qiang en Nouvelle-Zélande intervient après celles de plusieurs responsables chinois de haut rang ces derniers mois. Le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a notamment fait une visite éclair dans la capitale Wellington début 2024, pour rencontrer entre autre, le ministre néo-zélandais du Commerce, Todd McClay.

Premier partenaire commercial

La Chine est le premier partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande, dont les consommateurs chinois apprécient la viande, le vin et le lait néo-zélandais. D’ailleurs, la Nouvelle-Zélande a été le premier pays occidental à conclure un accord de libre-échange avec la Chine en 2008, et la Chine reste son principal marché d’exportation pour le lait et les produits agricoles, avec des échanges bilatéraux de près de 38 milliards de dollars néo-zélandais (23 milliards de dollars).

Wellington a longtemps été l’un des partenaires les plus proches de la Chine mais les relations se sont tendues ces dernières années entre les deux pays car la Chine étend sa présence militaire et diplomatique dans le Pacifique.

Le nouveau gouvernement néo-zélandais a resserré ses relations avec l’Australie et les États-Unis. Il envisage également de participer à l’alliance militaire AUKUS, conclue entre Washington, Canberra et Londres, ce qui est mal vu par la Chine.

Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Winston Peters, avait critiqué en mai la volonté de la Chine de renforcer sa présence sécuritaire dans les îles du Pacifique, mettant en garde contre les actions susceptibles de « déstabiliser » ou d’affaiblir la sécurité régionale.

« La Nouvelle-Zélande et la Chine sont engagées sur les sujets où nous avons des intérêts communs, et nous nous parlons franchement et de manière constructive des sujets sur lesquels nous avons des divergences », a déclaré Chris Luxon. « Nos relations sont importantes, complexes et solides ».

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