Après deux mois de confinement et de mesures sanitaires strictes pur lutter contre le variant Omicron, Shanghai cherche à redonner confiance aux entreprises multinationales en organisant des rencontres et en assouplissant les dispositifs d’entrée pour les travailleurs étrangers.
Centre financier, Shanghai doit désormais faire face à une image ternie par le confinement instauré par les autorités en mars dernier. De nombreuses entreprises internationales ont averti qu’elles reconsidéraient leurs projets d’investissement.
Les autorités prévoient d’organiser 20 réunions au cours du mois de juin avec des entreprises étrangères actives dans des secteurs clés comme l’automobile, le commerce, les semi-conducteurs et la biomédecine, a révélé le Jiefang Daily, le quotidien officiel de Shanghaï.
Les entreprises invitées seraient choisies parmi les principaux pays et régions d’investissement, notamment les États-Unis, l’Europe, le Japon et la Corée du Sud. L’une des deux premières réunions, organisées par la ville, a réunit des dirigeants d’importantes sociétés américaines, parmi elles le groupe des biens de consommation Procter & Gamble et le laboratoire Johnson & Johnson, selon l’article.
La seconde rencontre a réuni les constructeurs automobiles Tesla, General Motors et Ford. Pour l’heure, les entreprises n’ont pas répondu dans l’immédiat aux demandes de commentaires de la part de l’agence de presse, Reuters.
Toutefois, la Chambre de commerce européenne en Chine a indiqué avoir été informée que Shanghaï n’exigerait plus de lettre d’invitation (PU), obligatoire depuis début 2020, aux étrangers retournant à la ville pour travailler ni pour les personnes à leur charge.
La fin de ce dispositif va alléger la vie de nombreux expatriés salariés de certaines de ces multinationales. De nombreuses entreprises avaient critiqué les difficultés et les longs délais nécessaires pour obtenir ce document.