Les Shengnu se moquent des étiquettes qu’on leur colle
Traduction de témoignages par notre stagiaire, Julie - Chen Xin semble avoir une vie remplie de succès. A 32 ans, elle gagne un salaire confortable en tant que chercheur dans une ONG basée à Beijing. Elle voyage plusieurs fois par an, donne des conférences sur le réchauffement climatique et à une vie sociale très active.
Pourtant, lorsqu’elle rend visite à ses parents à Quzhou, sa ville natale, ils ne s'intéressent pas du tout à ce genre de détails. Le seul sujet qui les préoccupe est sa vie amoureuse, ou l’absence de vie amoureuse plutôt.
Mademoiselle Chen fait partie des milliers de femmes vivant à Pékin et Shanghai et qui sont surnommées « shengnu », ou « restes de femmes », un terme largement employé dans la société chinoise et les médias gérés par l’État.
Ils emploient ce terme po...