Les journalistes américains expulsés par Beijing sont invités à s’installer à Taïwan, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Joseph Wu, alors que la République de Chine accentue ses références pour devenir un paradis régional de la liberté d’expression.
Le gouvernement chinois a ordonné l’expulsion de 13 journalistes du New York Times, du Washington Post et du Wall Street Journal au début du mois de mars, suite à la décision de l’administration Trump de changer le statut des médias chinois travaillant sur le territoire américain.
Dans l’acte d’expulsion des journalistes, ces derniers n’ont pas l’autorisation de travailler à Hong Kong. Raison pour laquelle Joseph Wu a indiqué sur Twitter que les journalistes seraient chaleureusement accueillis de l’autre côté du détroit de Taïwan.
« Je voudrais vous souhaiter la bienvenue pour être posté à Taïwan – un pays qui est un phare de liberté et de démocratie », a déclaré le ministre taïwanais. « Vous trouverez ici des gens qui vous saluent à bras ouverts et de nombreux sourires authentiques », a-t-il ajouté.
D’ailleurs, un certain nombre d’organisations médiatiques et de groupes de défense des droits, interdits de Chine, ont ouvert des bureaux à Taipei ces dernières années.